top of page

GLOSSAIRE

20181017_162241_edited.jpg

RETABLISSEMENT

Le « rétablissement » est un concept anglo-saxon qui trouve son origine dans des mouvements  d’usagers des années 1980 et 1990, qui prônaient la reprise du pouvoir d’agir (empowerment) et la défense des droits. Il désigne un cheminement personnel de la personne pour se réapproprier sa vie et se réinsérer dans la société. Pour les soignants, ce modèle suppose un accompagnement sur le long terme et axé dès le début vers l’autonomie de la personne.

L’un des concepteurs du mouvement du rétablissement, Bill Anthony, explique en 1993 :
« Le rétablissement est un processus foncièrement personnel et unique qui vise à changer ses attitudes, ses valeurs, ses sentiments, ses objectifs, ses aptitudes et ses rôles. C’est un moyen de vivre une vie satisfaisante, remplie d’espoir et productive malgré les limites résultant de la maladie. Le rétablissement va de pair avec la découverte d’un nouveau sens et d’un nouveau but à sa vie, à mesure qu’on réussit à surmonter les effets catastrophiques de la maladie mentale ... ».

source: http://www.psycom.org

SAVOIR EXPERIENTIEL

Le champ des savoirs expérientiels est celui des apprentissages et connaissances issus du vécu, du parcours et de l'histoire sociale et individuelle de chacun. Ces savoirs singuliers qui "collent à la peau" de ceux qui en disposent, se forgent, s'élaborent, se façonnent à travers les expériences de vie, "par le bas".

On les oppose aux "savoirs académiques" (savoirs normés, à vocation universaliste, produits et validés par les institutions, qui se transmettent de façon verticale, de haut en bas).

LE TRAVAIL PAIR

Le travail pair est une « sous-catégorie » de la pair-aidance, qui en circonscrit les formes rémunérées (salariées et indépendantes). Le travail pair est donc à considérer d’abord sous l’angle du travail et des questions posées par toute activité professionnelle. Sa dimension « paire » ne doit pas conduire à l’appréhender hors de ce cadre. Penser le travail pair, c’est donc penser « classiquement » la place d’une activité professionnelle dans le cadre d’une organisation productive, dans le cadre du droit du travail et des problématiques liées à la santé au travail notamment.

 

 

recovery.jpg
le-jeudi-livres.jpg

AUTO SUPPORT (ou Self-Help groups)

“Regroupement  de  personnes  volontaires,  issues  de  la même  catégorie  sociale,  des  "pairs", réunis  dans  le but  de  s'offrir  une  aide  mutuelle  et  de  réaliser  des  objectifs  spécifiques  :  satisfaire  des besoins communs, surmonter un handicap, résoudre un problème social auquel le groupe est confronté dans son ensemble. A la base il y a un constat : les besoins de la catégorie sociale à laquelle le groupe appartient ne sont pas ou ne peuvent pas être satisfaits par ou au travers des institutions et mécanismes sociaux existants, d'où la nécessité de l'auto-organisation. Outre  l'aide  matérielle  et  relationnelle,  l’Auto-support  peut  aussi  viser  à  promouvoir  des idéologies  ou  des  valeurs  au  travers  desquelles  les  membres  forgent  et  acquièrent  une nouvelle  identité.  Il  offre  souvent  à  ses  membres  une  tribune,  soit  pour  informer  l'opinion publique sur le problème concernant le groupe ou pour corriger des idées fausses.”

 

D. N. Nurco, P.E. Stephenson, T.E. Hanlon  (1990)  Aftercare/relapse  prevention  and  the  self-helpmovement, The International Journal of the Addictions, 25, (9A & 10A), p. 1179-1200, in TOUFIK A., Les groupes d'auto-support d'usagers de drogues. , TOXIBASE, n° 4, 1997/10

GROUPE D'ENTRAIDE MUTUELLE

C'est sur le principe de l'auto-support que reposent les GEM, qui rassemblent des personnes autour d’un vécu, d’une expérience souvent douloureuse (addiction, handicap, vécu de violences, etc.) mise en partage. Parmi eux, les Alcooliques Anonymes, ou les Entendeurs de Voix, qui au-delà de leurs témoignages, échangent des « trucs » pour « vivre avec » leurs difficultés et s’offrir un soutien mutuel.

PAIR AIDANCE

Le terme pair-aidance désigne de façon englobante l’ensemble des pratiques d’accompagnement par les pairs. Il ne permet pas de distinguer les formes bénévoles des formes rémunérées d’accompagnement et son usage indifférencié pour désigner tour à tour ces formes est générateur de confusion.



 

bottom of page