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nos contributions

PIANESE S.,2019, "Le travail pair: un métier nouveau pour repenser le travail social", Lien social n° 1257 (17 au 30 septembre 2019)

SCHWEITZER L., 2020,"On est des (ex) quelque chose... De la mobilisation des savoirs expérientiels dans le travail pair", Les Cahiers de Rhizome n°75-76, mars 2020

SCHWEITZER L., 2021, "Parler de violence sans faire violence? ", Rhizome n°80-81, juillet 2021

SCHWEITZER L., 2021, "Troubles dans la hiérarchie ordinaire des savoirs. Paradoxes du travail pair", in Lucidités subversives.Dialogues entre savoirs et disciplines sur les injustices épistémiques (sld B.Godrie, M.dos Santos, S.Lemaire), éd.ESBC, Québec.

SCHWEITZER L./MARTIN E., 2021, "Salarier les pairs et intégrer 'la marge' au centre des structures d'accompagnement médico-social: une perspective politique", Les Cahiers de l'Actif n°538-539, mars-avril 2021

Interventions de Elise MARTIN et Laëtitia SCHWEITZER lors d'un webinaire  le 18 décembre 2020

https://www.federationsolidarite.org/actualites/travail-pair-passons-a-laction/

ouvrages, rapports, guides

ALLART M./LO SARDO S., 2020, "La pair-aidance en fédération Wallonie-Bruxelles. Etat des lieux. Guide méthodologique", Forum Bruxelles contre les inégalités / SMES (Santé Mentale et inclusion sociale)

Délégation Interministérielle à l'Hébergement et à l'Accès au Logement & Fédération des acteurs de la solidarité, 2018, "Développer le travail pair dans le champ de la veille sociale, de l'hébergement et du logement".

DEMAILLY, L., (dir.), 2014. "Le dispositif des médiateurs de santé pairs en santé mentale : une innovation controversée, Rapport final de la recherche évaluative qualitative sur le programme expérimental 2012-2014", Lille, Septembre 2014. Convention de recherche CLERSE USTL Lille 1/CCOMS EPSM Lille -Métropole.112p.

GARDIEN E., 2017. "L’accompagnement et le soutien par les pairs", PUG, Collection : Handicap, vieillissement, société, 216p.

Résumé:Les pratiques d’accompagnement et de soutien par les pairs concernent les individus décidés à faire face aux épreuves et à se prendre en main, avec le soutien de leurs pairs. Aujourd’hui en France, elles connaissent un nouvel élan. Fondées sur l’échange et la coconstruction de savoirs originaux, issus de l’expérience du handicap, de la maladie ou des troubles de la santé mentale, elles offrent des solutions aux problèmes du point de vue des personnes concernées. Compte tenu de l’augmentation du nombre d’individus amenés à connaître la dépendance et la perte d’autonomie en raison de leur âge ou de leur santé, ces savoirs sont une contribution importante à notre société. C’est la première fois qu’une étude est publiée sur ce sujet. Elle intéressera les professionnels de la santé, du social et de l’accompagnement, et, plus largement, toutes les personnes en situation de handicap et leur entourage.

GODRIE, B., 2014. "Savoirs d’expérience et savoirs professionnels : un projet expérimental dans le champ de la santé mentale". Thèse présentée à la Faculté des Arts et Sciences en vue de l’obtention du grade de Ph. D en sociologie, Montréal (Canada).

Résumé: Cette thèse est une réflexion d’épistémologie sociale sur la construction des savoirs professionnels et expérientiels portant sur les problèmes de santé mentale ainsi qu’une exploration de leurs rapports à partir d’un projet de recherche montréalais. Ce projet fédéral de recherche et de démonstration visait à évaluer l’impact de l’approche Logement d’abord auprès de personnes avec des problèmes de santé mentale en situation d’itinérance. À Montréal, des pairs, avec une expérience vécue des réalités de la santé mentale et de l’itinérance, ont été impliqués dans le projet de recherche aux côtés d’intervenants, de gestionnaires et de chercheurs. Au fil des mois, leur présence a eu des effets contrastés, contribuant parfois à renforcer les barrières entre les savoirs et les hiérarchies professionnelles en présence dans le projet, et, à d’autres occasions, à les surmonter et entrer dans un processus de co-production de nouveaux savoirs et pratiques. L’analyse des rapports entre les savoirs en présence dans le projet souligne leur caractère complémentaire dans l’intervention publique dans le domaine des services sociaux et de la santé et les forces de l’approche expérimentale mise en œuvre. La thèse offre également une contribution à la littérature sur la participation citoyenne en proposant une réflexion sur la capacité des citoyens à transformer les institutions publiques. Les données analysées sont issues d’un terrain de deux ans mêlant observations de la participation des pairs et une cinquantaine d’entretiens individuels et collectifs réalisés auprès de pairs aidants, intervenants, chefs d’équipe, psychiatres, gestionnaires et chercheurs.

Articles

Nous étions interviewé-e-s :"Produire du changement en accompagnant le développement du travail pair", in La Revue de la MRIE, novembre 2019. En téléchargement ici

BEETLESTONE, E. et al., 2011. « Le soutien par les pairs dans une maison des usagers en psychiatrie. expériences et pratiques », Santé Publique, hors série n°23 : pp : 141-153.

Résumé: Depuis peu, les associations d’usagers de la psychiatrie ont acquis une place parmi les acteurs de la santé mentale. Leurs actions au niveau individuel, fondées sur le soutien par les pairs, ont lieu au sein de différentes activités, comme les « groupes de parole » ou encore dans le cadre des GEM (groupes d’entraide mutuelle). Une enquête qualitative, basée sur une méthodologie ethnographique, a été menée à la Maison des usagers du centre hospitalier Sainte-Anne à Paris, où des bénévoles d’associations tiennent des permanences. L’étude rend compte de l’expérience et des pratiques de membres d’associations assurant un rôle de « pair-aidant » dans l’objectif d’amener des éléments de réflexion sur l’apport des associations d’usagers pour les personnes soignées en psychiatrie. Les résultats de l’enquête montrent que les « pair-aidants » à la Maison des usagers ou au sein de groupes de parole, partagent une expérience du « rétablissement », et des pratiques communes de soutien par les pairs. Ces pratiques répondent aux demandes de personnes souffrant de troubles psychiques, exprimées à différents temps de leur démarche de soin. Nous avons identifié quatre composantes principales du travail de soutien par les pairs. L’étude montre la spécificité de ce type de pratique parmi les différentes ressources existantes dans le champ de la santé mentale.

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BERGAMASCHI M., 2016, “Un passé qui ne passe pas: l’operatori pari dans les centres d’hébergement”, Au temps du sans abrisme, enquête de terrain et problème public, Saint Étienne, Publication de l'Université de Saint Étienne, pp. 371 - 383

Résumé de l'auteur: À partir d'une recherche menée dans deux centres d'hébergement nocturne pour SDF de Bologne, je focaliserai l'attention sur les « operatori pari 1 », personnes qui ont vécu l'expérience de la rue et qui travaillent aujourd'hui en tant qu'opérateurs sociaux dans de nombreuses associations intervenant dans le domaine du sans-abrisme.

J'ai comparé différentes modalités de travail des operatori pari dans les centres d'hébergement, en vue d'éclairer le rôle qui leur est attribué et leur contribution au travail social. Quelle est la place du travail, toujours précaire et mal rétribué, dans la biographie de ces ex-SDF ? Quel rapport ont-ils avec les autres opérateurs ? Comment leur présence redéfinit-elle les services ?

L'operatore pari s'est imposé en tant que dernière frontière du travail social et dans de nombreux services, il a désormais un rôle crucial. Face aux sans-abris, on reconnaît que les seules compétences professionnelles (assistant social, éducateur, psychologue, etc.) ne sont pas suffisantes. D'autres ressources s'avèrent nécessaires, et il y a un grand besoin d’opérateurs susceptibles d'éclairer l'expérience de la rue de l’intérieur. Leur présence contribue à modifier les principes et les pratiques structurant l'organisation des services et redéfinit l'équilibre et les relations, du moins partiellement, entre les différentes figures et fonctions du travail social. L'operatore pari ne possède ni diplôme ni titre professionnel spécifique, mais il a vécu des expériences analogues à celles des personnes prises en charge telles que : la dépendance aux substances psychoactives, la prison, la vie dans la rue. Son travail n'est donc légitimé que par sa capacité de comprendre les savoirs, l'histoire et les attentes de ces personnes. L’operatore pari est donc porteur d’une plus value à l’intérieur du service dont le fondement est l’expérience directe de la vie dans la rue.

 

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BRAJEUL, C., 2017, "La gêne du corps médical face aux «â€¯pairs aidants »â€¯ , in Lemonde.fr, <http://www.lemonde.fr/sciences/article/2017/04/25/psychiatrie-la-gene-du-corps-medical-face-aux-pairs-aidants_5117113_1650684.html> 25 avril. [en ligne]

Une association a été fondée pour promouvoir l’emploi de ces nouveaux professionnels dans des unités de soins mais leur présence reste contestée.

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CHARLIER, É., SANDRON, L., 2018. « Les pairs aidants : vecteurs ou victimes de précarisation du travail social ? », Le sociographe, 2018/4 (n° 64), p. 71-83.

Résumé: "la pair-aidance est une nouvelle forme d’accompagnement de publics vulnérables qui résulte de différentes transformations sociales (Chauvière, 2018), d’un changement progressif de la place des usagers et de la prise en compte du savoir expérientiel (Godrie, 2016). Ainsi, les personnes ayant connu des difficultés psycho-médico-sociales, ayant amélioré leur qualité de vie par le rétablissement ou l’empowerment et étant désireuses d’aider ceux qui vivent des situations similaires peuvent désormais être engagées dans des équipes pluridisciplinaires en tant que pairs-aidants. L’émergence de ce métier, même s’il est porteur de nombreux effets positifs pour les publics, les équipes et les pairs-aidants, témoigne d’une précarisation du travail social. Dans un contexte de mutations sociétales (Avenel, 2017), ces nouveaux intervenants peuvent être vecteurs, mais aussi victimes de cette précarisation (Doughty et Tse, 2011).

Après une définition de la pair-aidance, cet article met en lumière l’ambivalence de la précarisation supposée du travail social par les pairs-aidants. Il met aussi en évidence différents aspects de la précarité partagée entre intervenants sociaux et pairs-aidants."

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DEMAILLY, L., 2014. « Les médiateurs pairs en santé mentale, une professionnalisation incertaine », La nouvelle revue du travail.

Résumé: L’article étudie la tentative de créer un nouveau métier, celui de « médiateur de santé pair » en santé mentale. Les MSP sont d'ex-patients de la psychiatrie, en voie de rétablissement, embauchés comme médiateurs dans des services psychiatriques publics de trois régions françaises, au cours d’un programme expérimental (2012-214). L’idée de « créer un nouveau métier hospitalier » est présente dès le début du programme. L’originalité sociologique de l’objet est, d’une part, qu’il s’agit, non d’un processus émergent, mais d’une tentative de création volontariste, d’autre part, que le projet s’attaque à des frontières symboliques fortes, enfin, que le programme dispose de solides soutiens institutionnels français et internationaux, mais aussi d’adversaires résolus. L’article étudie la stratégie du réseau promoteur dans le contexte français et international d’une telle innovation, ses hésitations, ses enjeux, les difficultés qu’il rencontre, et contribue ainsi à la théorie sociologique des groupes professionnels et à la connaissance des dynamiques actuelles du champ de la santé mentale.

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DEMAILLY, L., GARNOUSSI, N., 2015. "Le savoir-faire des médiateurs de santé pairs en santé mentale, entre expérience, technique et style", Sciences et action sociale, n°1.

Résumé: L'article présente une recherche sur les savoir-faire d'acteurs apparus récemment dans le champ de la santé mentale en France, les Médiateurs de santé pairs (MSP), (ex)-patients de la psychiatrie embauchés par les équipes de soin psychiatrique public, dans le cadre d'un programme expérimental dirigé par le CCOMS de 2011 à 2014. Ce programme a pour but la transformation des représentations des soignants, la déstigmatisation et l'empowerment des patients. Il est animé par une philosophie du « rétablissement » (au sens anglo-saxon de recovery) et de la valorisation des savoirs profanes : l'utilité spécifique des MSP relèverait d'un « savoir expérientiel » produit par le vécu de la maladie mentale et du soin. Après avoir dégagé en quoi peuvent consister les savoirs d'expérience des MSP, nous proposons de les concevoir comme « savoir y faire avec la domination ». Puis nous décrivons, dans leur professionnalité en émergence, trois modes de construction d'un savoir-faire décrit en termes de style et/ou de techniques : ils correspondent à différentes manières d'exploiter ou au contraire d'euphémiser le « savoir expérientiel » et à des visées distinctes en termes de transformation de la normativité soignante dominante.

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GARDIEN E., 2018. « De l’utilité des groupes de pairs pour produire des savoirs fondés sur l’expérience : l’exemple des entendeurs de voix », Participations, 2018/3 (N° 22), p. 29-51

Résumé: "Cet article propose d’analyser, à l’aune de la conceptualisation de la participation sociale issue du modèle du Processus de production du handicap (PPH), une forme effective de participation des personnes handicapées se déroulant hors des dispositifs conçus par les politiques publiques françaises : les groupes d’entendeurs de voix. Au-delà des débats scientifiques déjà bien entamés, tels les rapports entre savoirs profanes et savoirs scientifiques, les injustices épistémiques ou encore l’évaluation de l’efficacité du travail des pairs et de leurs apports aux professionnels des secteurs de la santé mentale, du social et du médico-social, ce sont ici les apports spécifiques de ces groupes de pairs qui sont éclairés : les savoirs expérientiels, ainsi que le travail sur les facteurs environnementaux facilitant leur émergence. Le matériau d’enquête mobilisé a été recueilli dans le cadre d’une ethnographie du mouvement des entendeurs de voix débutée en 2013 et toujours en cours."

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GIRARD V., (dir.), 2006. « La relation thérapeutique sans le savoir. Approche anthropologique de la rencontre entre travailleurs pairs et personnes sans chez-soi ayant une cooccurrence psychiatrique. », L’Évolution psychiatrique, n°71 (janvier-mars), pp : 75-85 .

Résumé: Nous avons recueilli des données lors d'une recherche ethnographique d'un an au sein d'une équipe de travailleurs pairs, dans la ville de New Haven (États-Unis). Nous proposons, à partir de cette expérience, une approche phénoménologique de la relation thérapeutique en étudiant trois types de relations que des catégories professionnelles distinctes (psychiatre, anthropologue, travailleur pair) entretiennent avec ces personnes à la fois malades et sans chez-soi. Du fait des interactions souvent problématiques des personnes sans chez-soi avec les institutions, dans le travail de rue la difficulté est d'abord de créer une relation de confiance, dont la construction peut être longue et chaotique. Parce qu'ils les ont éprouvés, les pairs connaissent à la fois le contexte de la rue, la condition de sans chez-soi et l'expérience de la maladie. Cette dernière comprend non seulement le fait d'avoir été l'objet d'une catégorisation psychiatrique mais aussi les conséquences de celle-ci, l'interaction avec les institutions en tant qu'usager, et surtout l'expérience d'un processus avancé de recovery. Ils possèdent une compétence singulière qui permet d'améliorer l'accès aux soins de ces personnes. La question de la bonne distance thérapeutique est revisitée par le travail des pairs. Valoriser ce savoir expérientiel par la professionnalisation des pairs est un acte de reconnaissance d'un capital culturel singulier et de démocratie sanitaire.

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GODRIE, B., 2016. « Révolution tranquille. L’implication des usagers dans l’organisation des soins et l’intervention en santé mentale ». Revue française des affaires sociales, no 2 (22 juin 2016), pp : 89-104.

Résumé: L’implication de personnes avec une expérience vécue des problèmes de santé mentale dans l’organisation des soins de santé mentale ne cesse de gagner du terrain, mais elle soulève encore de vives résistances de la part des professionnels de la santé mentale. Cet article dresse un bilan de leur implication au regard de la littérature scientifique internationale, en distinguant leur implication dans l’organisation des soins et dans l’intervention clinique en santé mentale. Si leur présence n’a pas pour effet de bouleverser le champ de la santé mentale, tant dans la façon dont les soins se donnent que dans la préséance toujours accordée aux savoirs professionnels sur les savoirs acquis au cours de l’expérience, elle a toutefois contribué à améliorer l’accessibilité et la qualité des soins, à promouvoir le respect des droits des patients et à mieux prendre en compte leur réalité.

 

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JACOBSON, N., TROJANOWSKI, L., et DEWA, N., 2012. « What do peer support workers do? A job description ». BMC Health Services Research n°12.

Abstract: The extant literature suggests that poorly defined job roles make it difficult for peer support workers to be successful, and hinder their integration into multi-disciplinary workplace teams. This article uses data gathered as part of a participatory evaluation of a peer support program at a psychiatric tertiary care facility to specify the work that peers do.

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LE CARDINAL, P., ROELANDT, J-L., RAFAEL F. et al., « Pratiques orientées vers le rétablissement et pair-aidance : historique, études et perspectives », L'information psychiatrique, 2013/5 (Volume 89), p. 365-370.

Résumé: "Dans cet article, nous relaterons, dans un premier temps, l’historique du concept de recovery, couramment traduit en français par le terme de « rétablissement », ainsi que ses applications pratiques. Comment s’est construite cette approche ? Quelles en sont les applications pratiques et les limites dans le champ de la santé mentale ? Quels rapports envisageables avec la réhabilitation psychosociale ? Nous ferons, dans un second temps, un tour d’horizon de différentes études internationales qui se sont attachées à évaluer le concept de « pair-aidance », issu de ce mouvement pour en déterminer les enjeux et les perspectives."

 


MCCLUSKEY, I., 2016. "Pair praticien en santé mentale. L’émergence d’une nouvelle profession", Dépendances, n°57 (mars 2016).

Résumé: Un pair praticien est un usager des services de santé mentale qui a suivi une formation pour intervenir, à partir de son expérience de la maladie, dans le milieu de la psychiatrie – domaine des addictions inclus. Son champ d’action se divise en deux axes : il peut, d’un côté, accompagner les personnes en souffrance et, de l’autre, représenter les usagers auprès des autres professionnels de la santé.


 

PASQUIER, S. et RÉMY, J., 2008. « Être soi peut-il être professionnel ? Le cas des médiateurs sociaux », SociologieS

Résumé: L’apparition des médiateurs sociaux dans certains quartiers ou espaces publics, les conditions de leur recrutement et de leur activité interrogent leur reconnaissance professionnelle. Conduits à créer leur métier à partir d’eux-mêmes, sur la base de leur vécu passé et au coup par coup des interventions, leur identité professionnelle ne peut se démarquer de leur identité personnelle. Ils représentent donc un cas spécifique, mais emblématique, où une personnalisation particulière du rapport au travail pose le double problème de l’institutionnalisation et de la professionnalisation de cette activité. Le contexte d’apparition et celui de l’évolution de la médiation sociale, le manque de définition des missions confiées, les compétences attendues ainsi que celles mobilisées, la possibilité, enfin, d’entrevoir une carrière seront analysés. Les ambiguïtés d’une telle reconnaissance permettront d’esquisser les voies étroites d’une institutionnalisation et d’une forme nouvelle de professionnalisme.

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handicap psychique: Le savoir des pairs...

Ouverture de la journée thématique organisée par le CREHPSY sur le savoir des pairs en santé.

22/06/2017

Témoignage métier - médiateur santé pair

Camille Niard, médiatrice de santé-paire au centre ressource de réhabilitation psychosociale et de remédiation cognitive, et au SUR-CL3R nous en dit plus sur le métier de médiateur de santé-pair et sur sa vision du rétablissement

Capsule de parole: "pairs aidants"

Baptiste Godrie - Sociologue au CREMIS

Le 26 septembre 2016 à l'Institut de Formation des Travailleurs Sociaux d'Echirolles, se déroulait une journée d'échanges regroupant une grande diversité d'acteurs locaux, nationaux et internationaux travaillant au développement du travail pair. Les pair-aidants sont des travailleurs sociaux embauchés pour leur expérience de vie semblable au public auprès desquels ils travaillent. Écoutons Baptiste Godrie, Sociologue chercheur au CREMIS (Centre de recherche de Montréal sur les inégalités sociales et les discriminations) et professeur associé au département de sociologie de l'Université de Montréal.

Julien Levy - Sociologue

Le 26 septembre 2016 à l'Institut de Formation des Travailleurs Sociaux d'Echirolles, se déroulait une journée d'échanges regroupant des acteurs locaux, nationaux et internationaux travaillant au développement du travail pair.

Juliette Gervaux - Chargée de mission

Le 26 septembre 2016 à l'Institut de Formation des Travailleurs Sociaux d'Echirolles, se déroulait une journée d'échanges regroupant des acteurs locaux, nationaux et internationaux travaillant au développement du travail pair. Écoutons Juliette Gervaux, chargée de mission sur le projet "promotion et développement du travail pair" de la DIHAL.

Elise Martin - travailleuse paire

Le 26 septembre 2016 à l'Institut de Formation des Travailleurs Sociaux d'Echirolles, se déroulait une journée d'échanges regroupant des acteurs locaux, nationaux et internationaux travaillant au développement du travail pair. Écoutons Elise Martin, alors travailleuse paire.

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"A l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida, ce vendredi 1er décembre, nous nous intéressons aux patients devenus experts de cette maladie, et qui ont contribué à des avancées thérapeutiques et  des changements en matière santé publique…. Qu’il s’agisse de la relation entre les patients et les soignants / du droit des malades / de l’expérimentation de certains protocoles thérapeutiques /de la qualité de vie des personnes atteintes du VIH / ou encore des politiques de prévention et de lutte contre les discriminations qui persistent à leur endroit… Où en est-on aujourd’hui de cette relation entre les patients experts et le corps médical ? Qu’apportent les témoignages des personnes vivant avec le VIH ? Et puis, nous nous demanderons quel rôle peuvent jouer ces patients experts dans la perspective d’une éradication éventuelle du virus du sida, une maladie devenue chronique dans les pays occidentaux…"

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émission du 27 novembre 2017

SIDA, les patients experts

La révolution des patients experts: devenir acteur de sa santé

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"Avant, le médecin était le savant tout puissant, capable dans le pire des cas de vous convaincre que vous étiez malade, et dans le meilleur de vous soigner. Mais sans jamais se déposséder de sa science. Car sa science, c’était son pouvoir.

De fait, un patient, c’était aussi un être crédule, un malade réduit à sa maladie, vulnérable et dépendant du diagnostic, des soins et du savoir du sachant.

Mais depuis quelques années, depuis que les progrès médicaux ont transformé nombre de maladies mortelles en maladies chroniques, une révolution est en cours. Certains malades ont dû apprendre à vivre longtemps avec leur maladie, et ils se sont pris en main… en échangeant entre eux, en retrouvant la maitrise de leurs traitements toujours en liaison bien sûr avec les soignants, ils sont redevenus les acteurs, les auteurs même disent certains, de leur vie.

On les appelle les « patients experts » : quel parcours les a menés à cette expertise d’eux même et de leur pathologie ? qu’en font-ils, comment les médecins vivent-ils cette nouvelle coresponsabilité dans le traitement de certaines pathologies?"

L'aide en santé psychologique: l'importance des pairs

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"Depuis une dizaine d'années, on retrouve d'anciens malades au sein des équipes d'intervention en santé mentale. Parce qu'ils puisent dans leur expérience, tant de la maladie que du rétablissement, ces nouveaux intervenants permettent de créer des passerelles entre les patients et les professionnels de la santé". Le reportage d'Alexandre Touchette.

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émission du 2 septembre 2018 sur RadioCanada

Les pairs aidants en santé mentale à Sudbury

À Sudbury, l'initiative du Nord pour l´action sociale et à North Bay l'organisme pour l'égalité des partenariats en santé mentale milite pour la reconnaissance du savoir expérientiel de ses pairs aidants dans le réseau de la santé traditionnelle.

Le soutien entre pairs : rôles, spécificités et enjeux

La conférence « Le soutien entre pairs : rôles, spécificités et enjeux » présente les enjeux du soutien entre pairs. Elle a été captée le 5 mai 2016, à l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal dans le cadre du projet CÉRRIS-CNESM, avec la participation de Danielle Routhier, Guy Lagacé, Luc Legris, Ugo Valiquette, Jacinthe Rivard et Jessica Albayrak.

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